Claudette, Mireille, Catherine, Laurence,Hervé, Jacques, Jean Louis, Armand, Jean-Paul, Jean-Claude,Guy, Jean-Pierre et moi.
Le départ se fait du parking du village du Tour pour cette 1ére journée.
Lors de la présentation du projet, la montée devait se faire par la moraine, afin de se mettre dans le vif du sujet. Devant le peu de ferveur des participants (et oui....la moraine fait peur), nous décidons de monter tranquillement par le chemin "normal" pour rejoindre le refuge Albert1er, afin de nous mettre en condition physique pour notre périple de 7 jours.
Soleil présent, peu de difficultés pour cette montée, sauf pour Hervé qui a bien du mal d'arriver au refuge. Crampes et mal divers lui font craindre la suite. La nuit portant conseil, nous lui conseillons de ne prendre aucune décision avant le lendemain matin.
A savoir que dans un refuge de haute montagne, le confort est plus au moins sommaire. Il faut faire avec le voisinage, certain "ronfles", d'autres remues, d'autres sont énervés du fait de l’acclimatation et de l'altitude, et tout et tout enfin bref, il faut faire avec tout cela....et être conciliant avec tous ses paramètres.
Et il faut aussi, une forme physique, que l'on acquiers par un entrainement régulier, et c'est à chacun de se mettre en condition idéale pour réussir dans de bonnes dispositions, ces trek, auquel on s'inscrits .
*** Plus que 12 pour cette 2éme journée qui ce passe plutôt bien.
Départ 5h00 pour 3 cordées et pour chausser les crampons, peu après le refuge. Soleil, panoramas sublimes avec la montée au col supérieur du Tour, passage à la Cabane d'Orny ou nous faisons la pause de midi et on range les crampons. Nous prenons notre temps avant la descende sur le relais d'Arpette, qui est une bonne bavante et elle sait se fait sentir. 1800m de négatif après avoir montés 900m+. C'est avec plaisir que nous atteignons le refuge tout confort (normal, nous sommes redescendus dans la vallée).
A table au dîné, Jacques nous annonce qu'à son tour il renonce à l'aventure et veut rentrer sur Nancy.
Nous quittons le refuge et lorsque nous descendons sur le glacier nous sommes à l'abris du vent, enfin pour l'instant. Crampons, corde et c'est partit pour une rude montée sur le Pigne d'Arolla, à 3790m. Le soleil fait de temps à autre son apparition de même la brume sur les hauteurs . Cela serait bon que cela ce découvre à notre arrivée au sommet....et bien cela est arrivé avec de belle vues mais le vent était aussi présent. les 3 cordées sont parvenus au sommet avec joie et fierté!!!! Ensuite, il nous faut redescendre pour rejoindre la Cabane des Vignettes. la descende parait plus sympa que la montée, mais de nombreuses crevasses sournoises sont prête à recevoir et même à nous attrapées par les pieds pour nous engloutirent.
Et c'est Catherine, la première à faire la trace qui a d'un coup disparait de notre vue !!!!!!!
Heureusement, la corde était bien tendue et la manœuvre pour sortir Catherine a été bien maîtrisé par Laurence, sa chef de cordée. Plus de peur que de mal et après 1/4 heure ,Catherine était de nouveau parmi nous. Après cette péripétie, en route vers les Vignettes que nous atteignons vers 13h00.
Difficile de prendre une telle décision, mais lorsque la sécurité et des responsabilités sont en jeu, il faut prendre les bonnes décisions et s'y tenir.
Ensuite, nous avons rejoins le refuge du Tour où nous avons passé la nuit pour regagner Nancy le lendemain.
@+ pour d'autres aventures.
Pierre.
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