Juillet 2014 :
Découverte de l'un des haut lieu de la randonnée dans les Pyrénées Espagnols.
Situé
dans le parc national d'Aigüestortes i Estany de Saint Maurici est
situé sur le versant sud des Pyrénées central.
Ses 41
hectares forme un ensemble prestigieux de vallées, de montagnes de
nombreux lacs qui ensemble constituent un magnifique exemple d'écosystème de haute montagne.
Une
multitude de lacs d'origine glaciaire sont disséminés tout au long
du parcours et qui est sans doute la zone lacustre la plus importante
des Pyrénées.
Sans
grosses difficultés techniques sur des sentiers de hautes montagne. Cela
demande toutefois un pied sûr et une bonne habitude de la randonnée itinérante.
Un petit groupe de 8 personnes : (Pour la convivialité). Marie Anne - Cathy - Dominique - Marie Pierre - Jean Christophe - Mareck - Joël et Moi Même.
Un compte rendu de Joël qui résume bien notre périple : Merci à lui .
Six jours de dépaysement au dessus de 2000 mètres, sans croiser ni voiture ni village dans le Parc National d’Aiguestortes i Sant Maurici pour découvrir un des hauts lieux de la randonnée dans les Pyrenées espagnoles. Voilà ce que je vous propose de vous conter.
A la fin de notre approche routière nous avons à plusieurs reprises croisé l’indication « Garonne » qui devient « Garona » en Espagne. Il ne nous en fallut pas plus pour éveiller notre curiosité et nous souvenir de nos premiers manuels scolaires de géographie. Mais aucun d’entre nous n’a pu localiser exactement la source de notre fameuse Garonne, un des plus longs fleuves français.
Après quelques recherches sur l’outil du siècle dont je vous laisse deviner le nom, c’est seulement en 1931 que l’on connait avec exactitude les vraies sources de la Garonne dans le Val d’Aran au plat de Beret près de la station de Baqueira.
Mais revenons sur pourquoi vous me lisez : les Encantats (enchantées). Ce nom fut donné à cause de deux aiguilles situées dans la vallée de l’Espot, au dessus du Lac San Maurici. La légende raconte qu’il s’agit de deux jeunes gens pétrifiés pour être partis chasser l’isard plutôt que d’aller à la messe. A l’époque, on ne plaisantait pas avec ces choses-là.
L’itinéraire emprunte la voie mythique de la Carros de Foc, chariot de feu en catalan. Il s’agit de faire le tour à allure trail en passant dans neuf refuges et d’y faire tamponner son certificat, vous allez me dire qu’il y en a que six… Dans trois établissements vous vous arrêtez juste pour le tampon.
C’est depuis le refuge d’Amitges à l’arrivée de notre deuxième étape que la vue sur les Encantats est la plus belle.
De ce même endroit, trois ou quatre isards gambadent sur le flanc d’une digue toute proche et paraît-il ce rituel se produit chaque soir à vingt heures.
Les paysages sont vraiment enchanteurs. L’ambiance est haute montagne, l’univers est minéral et le granit maître des lieux. Tout au long de notre périple, nous avons trouvé une constellation de lacs et de blocs comme des maisons. Les pins à crochets s’accrochent à la vie jusque sur les sommets. L’ensemble est très photogénique et les appareils photos se sont déchaînés. Peut-être aurons-nous le plaisir de vous faire partager tout ces paysages de carte postale.
Pour revenir à notre rando, une semaine à la force des mollets. Pour passer de refuge en refuge, il faut franchir des cols mythiques comme celui de Monastéro (2715 m) ou de Contraix (2748 m). Pour atteindre ce dernier nous avons du monter dans un névé. Les précédentes traces et l’homogénéité du groupe nous permirent de franchir ce passage sans embûche. Journellement, nos chaussures ont eu droit de tutoyer la neige.
Dans ces hauts lieux les refuges ne sont pas des hôtels 3 étoiles. Les étoiles sont dans le ciel. Dans la majorité de ces bâtisses, nous avons pu prendre une douche chaude. Une nourriture qui tient au corps nous a été servie. L’ambiance des refuges est festive et décontractée, peut-être trop à notre goût où les flots de paroles nous assourdissaient. Le refuge Joseph Maria Blanc est certainement le mieux exposé. Situé sur une presqu’île, il donne l’impression de flotter sur le lac (Estany). Voir photo.
Autre merveille de cette splendide montagne : la flore telles les orchidées, l’orchis vanillée, la joubarde, la gentiane et une multitude d’autres espèces de quoi ravir les connaisseurs avertis.
Un compte rendu de Joël qui résume bien notre périple : Merci à lui .
Six jours de dépaysement au dessus de 2000 mètres, sans croiser ni voiture ni village dans le Parc National d’Aiguestortes i Sant Maurici pour découvrir un des hauts lieux de la randonnée dans les Pyrenées espagnoles. Voilà ce que je vous propose de vous conter.
A la fin de notre approche routière nous avons à plusieurs reprises croisé l’indication « Garonne » qui devient « Garona » en Espagne. Il ne nous en fallut pas plus pour éveiller notre curiosité et nous souvenir de nos premiers manuels scolaires de géographie. Mais aucun d’entre nous n’a pu localiser exactement la source de notre fameuse Garonne, un des plus longs fleuves français.
Après quelques recherches sur l’outil du siècle dont je vous laisse deviner le nom, c’est seulement en 1931 que l’on connait avec exactitude les vraies sources de la Garonne dans le Val d’Aran au plat de Beret près de la station de Baqueira.
Mais revenons sur pourquoi vous me lisez : les Encantats (enchantées). Ce nom fut donné à cause de deux aiguilles situées dans la vallée de l’Espot, au dessus du Lac San Maurici. La légende raconte qu’il s’agit de deux jeunes gens pétrifiés pour être partis chasser l’isard plutôt que d’aller à la messe. A l’époque, on ne plaisantait pas avec ces choses-là.
L’itinéraire emprunte la voie mythique de la Carros de Foc, chariot de feu en catalan. Il s’agit de faire le tour à allure trail en passant dans neuf refuges et d’y faire tamponner son certificat, vous allez me dire qu’il y en a que six… Dans trois établissements vous vous arrêtez juste pour le tampon.
C’est depuis le refuge d’Amitges à l’arrivée de notre deuxième étape que la vue sur les Encantats est la plus belle.
De ce même endroit, trois ou quatre isards gambadent sur le flanc d’une digue toute proche et paraît-il ce rituel se produit chaque soir à vingt heures.
Les paysages sont vraiment enchanteurs. L’ambiance est haute montagne, l’univers est minéral et le granit maître des lieux. Tout au long de notre périple, nous avons trouvé une constellation de lacs et de blocs comme des maisons. Les pins à crochets s’accrochent à la vie jusque sur les sommets. L’ensemble est très photogénique et les appareils photos se sont déchaînés. Peut-être aurons-nous le plaisir de vous faire partager tout ces paysages de carte postale.
Pour revenir à notre rando, une semaine à la force des mollets. Pour passer de refuge en refuge, il faut franchir des cols mythiques comme celui de Monastéro (2715 m) ou de Contraix (2748 m). Pour atteindre ce dernier nous avons du monter dans un névé. Les précédentes traces et l’homogénéité du groupe nous permirent de franchir ce passage sans embûche. Journellement, nos chaussures ont eu droit de tutoyer la neige.
Dans ces hauts lieux les refuges ne sont pas des hôtels 3 étoiles. Les étoiles sont dans le ciel. Dans la majorité de ces bâtisses, nous avons pu prendre une douche chaude. Une nourriture qui tient au corps nous a été servie. L’ambiance des refuges est festive et décontractée, peut-être trop à notre goût où les flots de paroles nous assourdissaient. Le refuge Joseph Maria Blanc est certainement le mieux exposé. Situé sur une presqu’île, il donne l’impression de flotter sur le lac (Estany). Voir photo.
Autre merveille de cette splendide montagne : la flore telles les orchidées, l’orchis vanillée, la joubarde, la gentiane et une multitude d’autres espèces de quoi ravir les connaisseurs avertis.
Le retour à la civilisation ne fut pas trop difficile. Les meilleures choses ont toujours une fin. Le dernier jour nous sommes descendus à Salardu, ville et station de montagne, au refuge Rosta.
C’était comme un sas de décompression. La bâtisse est ancienne et typique de la vallée. Elle a accueilli des générations de pyrénéistes. Manel, le maître des lieux, a eu beaucoup de plaisir de nous faire découvrir et parler de son musée dédié au pyrénéismes. Son gîte est décoré de multiples objets, affiches ayant trait à la montagne.
Pour cette dernière soirée, nous sommes restés dans l’ambiance.
Ce fut réellement une semaine magique ponctuée d’efforts et de bonne ambiance.
Chaleureux merci à Cathy, Dominique, Marie-Anne, Marie-Pierre et une mention
toute particulière à Pierre pour nous avoir fait découvrir ce lieu enchanteur dans
une organisation sans faille. Si au cours de vos randonnées vous croisez une de ces
personnes, n’hésitez pas à les questionner sur ce séjour.
Un album photo est disponible ci dessous :
Album photo.
Ce fut réellement une semaine magique ponctuée d’efforts et de bonne ambiance.
Chaleureux merci à Cathy, Dominique, Marie-Anne, Marie-Pierre et une mention
toute particulière à Pierre pour nous avoir fait découvrir ce lieu enchanteur dans
une organisation sans faille. Si au cours de vos randonnées vous croisez une de ces
personnes, n’hésitez pas à les questionner sur ce séjour.
Un album photo est disponible ci dessous :
Album photo.
@ bientôt pour d'autres aventures.
Pierre.
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