Plaisir en montagne.: Vanoise 2023 : Tour des glaciers de la Vanoise.

Du 1 au 9 juillet.

Le résumé est fait par Dominique . Les photos par Jean-Luc et moi même.

Arrivés sur 4 roues à Pralognan la Vanoise, c'est sur 2 jambes harnachés de nos déguisements " high tech randonneurs", le regard déterminé à en découdre, bien posés sur nos deux bâtons... que nous posons pour la première photo !!!

Un soleil radieux accentuant la blancheur des névés et des glaciers, des vallées fleuries entourées de pics rocheux abrupts servirons de décor aux 9 participants à cette aventure.

Une faune bien présente: Bouquetin.

Marmotte :

Une flore multicolore en pleine éclosion :

Le boss s'est dévoilé dés l'annonce du programme: 4 ou 5 jours disent les revues, que nenni, avec Pierre ce sera en 8 étapes, 9 jours de rando et quelques azimuts bien pensés. Ii faut aussi aller voir les glaciers au Nord de ce parc national !!!

Nous pouvons compter sur des photographes qualifiés, indispensable pour alimenter les souvenirs, tels le second boss Jean-Luc, maitre des paysages et regard affûtés, Corinne, maître es fleurs et marmottes ( bon courage pour le tri des photos) et Pierre, le roi de la photo de groupe dés potron-minet alors que votre sac ne veut plus ingurgiter ce qu'il contenait la veille.

Quelques trait de personnalité sont apparus dans cette équipe par exemple chez Savine qui a voulu dès les premières heures de rando tester, en se blessant à la jambe, la réactivité du groupe à sortir les Urgotrucs et Medimachin et en maîtriser la pose (test réussi!).

Chez Clément ce sera l'affirmation d'une devise " plus la pente est forte, plus je vais vite" .

Thierry est devenu maître es Tricount,

Puis bienvenue au étourdis avec Antoine, dés le second jour, suivi de Clément et de Michel abandonnant leurs matériels aux refuges et enfin, la palme de l'inattention est décernée à ceux qui confondent Col de la Leisse au lieu de Col de la Fresse, qui feront attendre les petits copains et en seront pour quelques mètres de dénivelés supplémentaires....brrrhh.....!

Vous connaissez mieux notre petite troupe maintenant, alors partons !

La montée est rude vers le Col de Leschaux2564 m mais le Petit Mont Blanc et le Mont Bochor en face nous encouragent. Le sentier s'aplanit vers le refuge du Grand Bec par le Col de la Vuzelle mais se transforme en un amas de roches non jointives et il faut viser juste pour éviter les trous aux arêtes coupantes !

Les jours suivants, les dénivelés s'équilibrent, montée = descente ou presque, c'est pas d'une rigueur mathématique non plus la rando à pied.

Deuxième jour, direction le refuge au joli nom de Plaisance. Hum..... méfiance..... La déclivité enneigée du plan des gouilles oblige les boss à sortir la carte, prise de décision et modification du parcours pour un passage au plan Fournier et son coquet hameau.

Après quelques cabrioles des uns et test de souplesse sur petit névés des autres, arrivée à Champagny le haut.
Un long cheminement à plat, oui à plat, franchement ça fait bizarre, nous atteignons la réjouissance de la journée: la montée le long de la cascade du Py

rugissante, que nous observons, suant et soufflant, jusqu'au refuge sous la surveillance de la Grande Casse.

Lundi, étape de repos ou quand les marcheurs imitent les cyclistes. Passage au col du Plan Sery à 2609 m tout de même et agrandissement du groupe par des marmottes qui voulaient partager notre pique-nique !

Repos pour les jambes mais pas pour les mains. Dès l'arrivée au refuge du Palet, le Génie sans bouillir quitte le fond du sac ..... oh, que l'eau est froide ! Récompense, comme toujours après l'effort, bières et softs sur chaises longues en plein soleil, quoi de mieux ?

Ce quatrième jour, reprise de l'activité physique.

Les dénivelés, équilibrés toujours, prennent un peu d'embonpoints avec 1320 m de positif et 1370 m de négatif. Passage à Tignes, au pied du funiculaire d'accès au glacier de la Grande Motte.

Après le casse-croûte, une belle descente hors-pistes sur Val d'Isère (la classe nous! on ne fait que les stations huppées!😁) nous rapproche d'une ascension par un sentier tortueux d'une beauté époustouflante qui ne nous coupera pas le souffle ...

Le refuge du Fond des Fours bien dissimulé est tout au bout, caché là-haut à 2557m d'altitude.

Si les dénivelés peuvent être qualifiés de vosgiens (700/900m), l'étape de ce mercredi sera pimentée par le passage au col de la Rocheure à 2911m,

Son lac,

Ses névés.

Les glaciers nous entourent, les doudounes et polaires sortent du sac.

Puis dans une ambiance pastorale, nous quittons l'univers glaciaire, enivrés des odeurs et couleurs florales.

Les accueillants gardiens du refuge de la Femma nous installent en terrasse et leurs bons plats ne font qu'accroitre la bonne humeur du groupe.

Une averse de grêle nous surprendra à 30 mn du refuge du Plan du Lac. Nous forçons l'allure, un refuge au confort XXL nous attend... une chambre pour les filles et une autre pour les garçons, entre autre luxe 😉, avec gardiens et repas au top !

Du réconfort, il en faut pour deux d'entre nous , pourtant randonneurs au long cours, assaillis par d'énormes ampoules qui mettent en échec les pansements et autres double-peau communément approuvés dans le milieu pharmaceutique et de la randonnée pédestre...... sont bien courageux ces deux là 👣👣, moi j'vous dis!

Nous reprenons le Gr5 pour la sixième étape avec une jolie descente fleurie sous un soleil éclatant. Le pont de la Renaudière nous ouvre le passage à une sévère montée au Mont de la Parra à 2337 m. Un chemin en balcon nous mène aux lacs naturels des Lozières.

Lieu rêvé pour le pique-nique et là .....seul les maîtres du temps et du groupe nous font lever le camp. La rando c'est bien, mais la farniente au bord de l'eau.......

En effet, il aurait été dommage d'arriver tardivement au refuge de l'Arpon. Après la traversée de grands névés avec vue sur le dôme de Chasseforêt

Et un sentier en balcon un peu aérien, les deux C pourront grimper au lac de l'Arpon (trop fort !!) et nous autres, pourrons nous préparer tranquillement pour un repas festif. Jour pour jour, c'est l'anniversaire des 60 ans du parc naturel de la Vanoise né le 6 juillet 1963. Une chance d'être là en ce moment historique! Apéro et pièce montée offerts au menu !

Vendredi, le septième jour, la Dent Parrachée nous attend.

Sentier en balcon, entre la Loza et la Turra, le roc des Corneilles puis le dessus du monolithe de Sardières attirent notre regard.

Repas frugal aux pieds des pins cembro. Prés du refuge, les bouquetins nous accueillent.

Le coin salon, sous un puits de lumière, nous incite à la quiétude-attitude et nous délectons des bandes dessinées du gardien Franck imprimées sur du papier d'Etival-Claifontaine.

L'avant dernière étape, tout en longueur et en dénivelé, tel un baroud d'honneur, envisage de tester la résistance de l'équipe. Rien n'y fait. Ni le col d'Aussois,

Ni les délicates traversées de ruisseau, ni l'azimut coloré des rhododendrons, ni la difficile montée vers le refuge de la Valette ne nous affaiblissent.

Nous l'ignorions, nous avions encore de l'énergie sous la chaussure ! Bravo !

Dimanche, dernière rando, dernier jour, tristesse..... descente sur les Prioux. Le passage par le Pas de l'âne ou les Marchets attendra une autre fois, neige oblige a dit l'efficace et aimable gardien de la Valette.

Voila, Pierre et Jean-Luc avait mis la barre assez haut, pour la plupart d'entre nous ce trek était un challenge à relever. Régulièrement entrainés et soutenus, nous avons réussi à vivre une semaine mémorable tant par le bon rythme de marche que par la bonne humeur de chacun. Satisfecit général que nous avons fêté chez Pépé Gust, le célèbre roi du burger à Pralognan.

Que dire de plus à ce résumé enthousiasme et plein d'entrain qui donne envie de repartir ..... Encore merci à toutes et tous pour ce que nous avons vécu tout au long de ses 9 journées.

Encore merci à Dominique pour le temps consacré à ce résumé.